Le moindre commerce dans les villages entre Muscat et la montagne est tenu par des Indiens et des Pakistanais qui ne parlent pas un mot d'arabe, et a peine anglais. On est surpris par la fraicheur (20 degres de moins que les 36 degres celsius sur la cote) mais rien d'exceptionnel. Par contre, la vallee qui longe le Jebel Shams est, elle, exceptionnelle. Je n'ai jamais vu par exemple le grand canyon aux Etats-Unis, mais ce canyon-ci, le Wadi Ghul, donne vraiment le vertige. Il est faramineux. Des photos se trouvent dans l'album Oman, mais elles sont loin de refleter le cote grandiose de cette vallee. On n'y trouve personne, a part des anes qui font des bebes, et des chevres qui ressemblent et se comportent comme des chiens. (voir photos)
J'etais monte au sommet en pick-up qui m'a applique le tarif touriste. Pour la descente, j'etais decide a prendre un raccourci a travers la montagne, avec mon sac de 20 kilos sur le dos. J'ai bien sue et en retrouvant une route, un fermier, un Omani, un vrai, m'a pris en stop pour un prix plus que raisonnable, dans son pick-up Toyota, mais il y avait un arret. Et plutot que de le regarder charger ses 20 sacs de 50 kilos d'engrais a base de crottes de bique, on s'y est mis a deux, devant le regard amuse de la fermiere et de ses quatre petites filles qui rigolaient comme des folles. Vive la montagne, vive les fermiers !
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